OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES
- Éduquer les girondins aux enjeux environnementaux et socio-économiques de la Garonne et de son estuaire
- Comprendre le rôle de la Garonne dans le cycle de l’eau et ses services écosystémiques
- Développer la relation de proximité au fleuve
- Éduquer aux bons éco-gestes du quotidien en agissant à la source
POURQUOI CE PROGRAMME PÉDAGOGIQUE?
Le fleuve est un élément central du paysage girondin et métropolitain. Axe structurant de notre région et pourvoyeur de services écosystémiques, la Garonne est un élément central à comprendre et à protéger. Présente dans l’esprit des habitant.e.s comme dans leur représentation de la région, elle incarne une étape clé du cycle de l’eau : elle draine l’ensemble des précipitations qui ruissellent depuis son bassin versant et terminent dans l’estuaire de la Gironde.
Aussi bien voies de transport que sources d’emplois, réservoirs de biodiversité ou objets de loisirs, le fleuve et son estuaire représentent des enjeux sociologiques, économiques et environnementaux majeurs dans le paysage girondin.
Aujourd’hui, il devient primordial de sensibiliser les girondins dès le plus jeune âge au rôle essentiel joué par la Garonne dans leurs modes de vie. Élément clé du fonctionnement des écosystèmes girondins : mieux la connaître, c’est mieux la protéger, et cela rend service à l’ensemble du cycle de l’eau et à toute la biodiversité endémique.
Avec le programme Fleuves et Estuaires, l’idée est de raconter une nouvelle Odyssée du flocon à la vague et d’axer notre pédagogie sur l’importance du fleuve dans notre vie girondine, aussi bien en termes de bien-être psychique (le bonheur d’être au bord de l’eau, les loisirs), que pour notre survie à court et long terme.
Reconnecter les girondins au Vivant est essentiel, et en ce sens, la Garonne semble être l’élément naturel emblématique et local le plus représentatif, avec des richesses biologiques et sédimentaires remarquables.
« On dit qu’avant d’entrer dans la mer, une rivière tremble de peur. Elle regarde en arrière le chemin qu’elle a parcouru, depuis les sommets, les montagnes, la longue route sinueuse qui traverse des forêts et des villages, et voit devant elle un Océan si vaste qu’y pénétrer ne parait rien d’autre que devoir disparaître à jamais. Mais il n’y a pas d’autre moyen. La rivière ne peut pas revenir en arrière. Personne ne peut revenir en arrière. Revenir en arrière est impossible dans l’existence. La rivière a besoin de prendre le risque et d’entrer dans l’Océan. Ce n’est qu’en entrant dans l’Océan que la peur disparaîtra, parce que c’est alors seulement que la rivière saura qu’il ne s’agit pas de disparaître dans l’Océan, mais de devenir Océan. »
